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Ma maison est trop humide : et si c’était dû à l’étanchéité à l’air ?

  • Photo du rédacteur: Frédéric Vaquaise
    Frédéric Vaquaise
  • 8 avr.
  • 13 min de lecture


Comment supprimer l'humidité dans ma maison

L'étanchéité à l'air : un problème fréquent dans les logements français Ma maison est trop humid

L’humidité excessive dans la maison est un problème courant. Un logement sur cinq en France est touché par l’humidité, un phénomène nuisible à la santé des occupants (toux, asthme, allergies)​.


Un intérieur trop humide se manifeste par divers symptômes bien visibles : taches d’humidité, moisissures sur les murs ou les plafonds, condensation sur les vitres, papier peint qui se décolle, odeur de moisi, etc. D’après l’Insee, 11,7 % des habitations en France présentent des problèmes d’humidité (fuites dans la toiture, murs humides ou moisissures)​ Ma maison est trop humideMa maison est trop humide


À l’inverse, un air trop sec n’est pas confortable non plus. C’est pourquoi les experts recommandent de maintenir un taux d’humidité relative intérieur compris entre 40 % et 60 %​ pour assurer un air sain et un bon confort.


Plusieurs facteurs peuvent favoriser l’humidité dans un logement : une ventilation insuffisante, une isolation thermique défaillante, des infiltrations d’eau (par la toiture ou la façade), ou encore la présence de ponts thermiques.


Cependant, on pense moins souvent à un autre paramètre essentiel : l’étanchéité à l’air du bâti. Une mauvaise étanchéité à l’air – c’est-à-dire des courants d’air parasites à travers l’enveloppe de la maison – peut contribuer de manière significative aux problèmes d’humidité intérieure. Comment l’air qui passe peut-il apporter de l’humidité ?


Quelle est la différence entre isolation, ventilation, étanchéité à l’air et étanchéité à l’eau ?

Voyons quels mécanismes sont en jeu et comment un défaut d’étanchéité à l’air peut expliquer que votre maison soit trop humide.


Isolation, étanchéité à l’air, étanchéité à l’eau : de quoi parle-t-on ?Ma maison est trop humide

Il est important de bien distinguer plusieurs notions techniques souvent confondues :

  • L’isolation thermique d’une paroi (mur, toit…) réduit les pertes de chaleur par conduction. Elle garde la maison chaude en hiver et fraîche en été, en ralentissant le transfert de chaleur à travers les matériaux. Mais une bonne isolation seule ne garantit ni l’absence d’humidité ni l’absence de fuites d’air.

  • L’étanchéité à l’air décrit la capacité de l’enveloppe du bâtiment à empêcher les fuites d’air parasites. On parle de fuite d’air parasite lorsqu’il y a des infiltrations d’air non maîtrisées au travers des murs, planchers, toitures, autour des fenêtres ou des conduits. En France, la réglementation thermique impose désormais une bonne étanchéité à l’air des constructions neuves. Par exemple, la RT2012 exige qu’une maison individuelle neuve ait un indice de perméabilité à l’air Q<sub>4Pa-surf</sub> ≤ 0,6 m³/h·m² (mesuré sous une dépression de 4 Pa)​


    .Cela signifie qu’à pression égale, l’air qui s’infiltre ne doit pas dépasser 0,6 m³ par heure et par m² de paroi. À titre de comparaison, les maisons anciennes ont souvent une perméabilité bien plus élevée : autour de 2,5 m³/h·m² pour un bâtiment ancien bien entretenu​, soit plus de quatre fois le niveau requis aujourd’hui. Autrement dit, dans une maison ancienne, l’air « passe » beaucoup plus à travers les murs, planchers et fenêtres que dans une maison récente construite dans les règles de l’art.


  • L’étanchéité à l’eau (imperméabilité) concerne la capacité des façades, toitures et menuiseries à empêcher les infiltrations d’eau de pluie. Elle est assurée par les matériaux de couverture, les enduits extérieurs, les joints, etc. Un défaut d’étanchéité à l’eau peut causer des infiltrations directes (par exemple une fuite de toiture ou des fissures dans la façade laissant passer la pluie), qui créent des taches d’humidité et dégradent les murs. Ce type de pathologie est différent des problèmes liés à l’air, même si les deux peuvent coexister.


  • Le renouvellement d’air (ventilation) enfin, consiste à assurer une circulation et un échange d’air suffisants entre l’intérieur et l’extérieur. Une bonne ventilation, naturelle (ouverture des fenêtres) ou mécanique (VMC), permet d’évacuer l’excès d’humidité et les polluants de l’air intérieur. Attention : ventilation et infiltration d’air parasite sont deux choses bien distinctes. La ventilation est contrôlée et volontaire (grilles d’aération, bouches VMC), alors que l’infiltration parasite est subie et se produit à travers des défauts du bâti. L’objectif est d’avoir une maison étanche à l’air (pas de fuites incontrôlées) tout en assurant un renouvellement d’air suffisant par des moyens maîtrisés.


En résumé, une maison bien conçue doit être isolée thermiquement, étanche à l’eau (pour ne pas laisser entrer la pluie), étanche à l’air (pour éviter les courants d’air et maîtriser la ventilation), et dotée d’un système de ventilation efficace**. Un équilibre doit être trouvé afin d’assurer le confort thermique sans emprisonner l’humidité.


Contrairement à une idée reçue, rendre un logement étanche à l’air ne signifie pas “l’empêcher de respirer”.

Il s’agit seulement de supprimer les fuites d’air indésirables, tout en maintenant les entrées d’air nécessaires pour ventiler​. Autrement dit, on supprime les courants d’air parasites, mais on continue d’aérer correctement, de façon contrôlée.


Comment l’étanchéité à l’air influe sur l’humidité intérieure

Là où l’air passe, la vapeur d’eau passe 

L’air intérieur d’une maison contient naturellement de la vapeur d’eau : notre respiration et notre transpiration, la cuisson des aliments, les douches, le séchage du linge… Autant d’activités quotidiennes qui chargent l’air en humidité. Si cet air humide trouve des passages pour s’infiltrer dans les murs ou dans les combles, il va emporter avec lui cette vapeur d’eau. Là où l’air passe, la vapeur d’eau passe : toute fuite d’air parasite peut amener de l’air chaud et humide à un point froid de l’enveloppe, provoquant de la condensation et à terme la dégradation de la paroi​.


Par exemple, de l’air chaud et humide s’échappant par une fente dans un mur mal isolé va se refroidir brutalement au contact d’une zone froide (dans l’épaisseur du mur ou dans le grenier) et l’eau qu’il contenait va se condenser sous forme liquide. Cette eau peut imbiber les matériaux (isolant, bois, plâtre) et créer un terrain favorable aux moisissures.


Les fuites d’air sont ainsi souvent responsables d’humidité dans les parois du bâtiment​. Les menuiseries mal calfeutrées, les conduits mal étanchés, les fissures autour des prises électriques, les trappes de comble non isolées… sont autant de chemins par lesquels l’air humide peut s’infiltrer. Ces infiltrations discrètes peuvent rester invisibles un certain temps, mais favoriser insidieusement le développement de champignons à l’intérieur des murs ou des plafonds. Vous pourriez ainsi avoir une maison apparemment “saine” en surface, mais avec de la condensation cachée dans les recoins, qui finira par causer des taches, une odeur de moisi ou des dégâts aux matériaux.


En hiver, le phénomène est particulièrement problématique : l’air intérieur chaud (et humide) s’échappe par les fuites vers l’extérieur froid, et l’humidité condense dans les parois. En outre, chaque fuite d’air entraine aussi une déperdition de chaleur importante. Selon l’ADEME, dans un logement mal isolé, 20 à 25 % des pertes de chaleur peuvent être dues aux fuites d’air et à la ventilation non maîtrisée​.


Les défauts d’étanchéité à l’air font donc doublement mal : ils refroidissent la maison (ce qui augmente l’humidité relative et la sensation de froid) tout en apportant de l’eau dans les murs.


Ponts thermiques : des zones à risque de condensation

Un autre lien indirect entre mauvaise étanchéité à l’air et humidité concerne les ponts thermiques. Les ponts thermiques sont des zones de l’enveloppe où l’isolation est rompue ou insuffisante (jonction mur-plancher, contour de fenêtre, etc.), ce qui crée des surfaces froides à l’intérieur du logement. Or, l’air humide condense au contact des surfaces froides. Ainsi, l’air chaud au contact d’une paroi froide se refroidit et condense, générant des problèmes d’humidité et à terme des moisissures​.


Une mauvaise isolation ou des défauts de construction peuvent expliquer ces ponts thermiques, mais l’étanchéité à l’air joue aussi un rôle : si de l’air froid s’infiltre localement à la jonction d’une fenêtre mal posée par exemple, le contour de la fenêtre va rester très froid et la vapeur d’eau de l’air ambiant va s’y déposer (buée, goutelettes) chaque hiver.


De même, un plancher bas mal isolé laissant entrer de l’air extérieur refroidira le bas des murs, parfois jusqu’à provoquer de la condensation au niveau des plinthes.


En résumé, des défauts d’étanchéité à l’air aggravent les risques de condensation intérieure en hiver, soit en amenant de l’air humide là où il ne faut pas, soit en créant des courants d’air froid qui refroidissent localement les parois. Les conséquences typiques sont : apparition de moisissures, taches noires ou verdâtres dans les angles des murs, buée persistante sur les fenêtres, murs humides au toucher, peinture qui s’écaille, etc.


Ces signes doivent vous alerter. Outre les dégâts matériels (revêtements abîmés, bois pourri, corrosion), l’humidité chronique a un impact sur la santé des occupants (allergies respiratoires, asthme…) et réduit fortement le confort thermique (une maison humide “semble” plus froide, l’humidité augmentant la sensation d’inconfort).


Des moisissures se développent sur un mur intérieur mal isolé, conséquence typique d’une humidité excessive combinée à un manque de ventilation. 

Ces taches noirâtres indiquent que de la condensation persistante a imbibé le revêtement. Elles dégradent le mur et la qualité de l’air intérieur, et doivent inciter à chercher la cause du problème d’humidité.


Trop étanche ? Le danger d’une ventilation insuffisante

Il faut noter qu’à l’opposé, une maison rendue très étanche à l’air sans ventilation efficace peut également souffrir d’humidité. En effet, si on bloque toutes les entrées d’air (par exemple en calfeutrant à l’excès sans installer de ventilation mécanique), l’humidité produite à l’intérieur ne s’évacue plus correctement, un peu comme dan sune bouteille isotherme. Le logement reste avec son air confiné, qui s’humidifie de plus en plus à chaque cuisson ou douche. On voit alors apparaître de la condensation sur les vitres même en l’absence de pont thermique, simplement parce que l’air est saturé en vapeur d’eau et n’est pas renouvelé.


La solution n’est certainement pas de réouvrir des fentes dans les murs ou de laisser une fenêtre entrouverte en permanence en plein hiver (ce qui ruinerait vos efforts d’isolation…).


La bonne approche est de combiner étanchéité et ventilation contrôlée. Une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) en bon état ou, a minima, l’habitude d’aérer manuellement 5 à 10 minutes chaque jour, permettent d’éviter cet enfermement de l’humidité. 

Aérer chaque jour, dix minutes matin et soir, pour renouveler l’air intérieur vicié et évacuer l’humidité liée aux activités quotidiennes est un geste simple préconisé par les experts​.

De même, entretenez votre VMC : nettoyage des bouches d’extraction et entrées d’air, et remplacement régulier des filtres, pour assurer un débit d’air correct.


Retenez qu’une maison saine est une maison étanche à l’air et bien ventilée. Les constructions neuves aujourd’hui intègrent d’office des systèmes de ventilation (simple flux hygro-réglable, ou double flux) pour compenser la très forte étanchéité de leur enveloppe.


Si vous rénovez un ancien logement pour l’isoler et le rendre plus étanche, prévoyez toujours en parallèle l’installation ou l’amélioration du système de ventilation afin d’éviter de piéger l’humidité à l’intérieur.


Diagnostic : comment identifier un problème d’étanchéité à l’air ?

Face à des problèmes d’humidité dans la maison, on a souvent le réflexe d’incriminer une cause visible (par exemple une fuite d’eau, ou une VMC en panne). Mais si malgré vos réparations et vos efforts d’aération le problème persiste, il est temps de s’intéresser à l’étanchéité à l’air de votre logement.


Pour évaluer la situation, plusieurs approches peuvent être utiles :

  • Inspection visuelle : cherchez les signes de courants d’air ou d’infiltrations d’air. Par temps froid, passez la main le long des fenêtres, des portes, des prises électriques : sentez-vous de l’air frais entrant ? Regardez si la poussière s’accumule en bas des convecteurs (courant d’air ascendant le long du mur) ou si les toiles d’araignée bougent aux endroits suspects. Des traces noires au plafond le long des poutres ou d’un angle peuvent révéler le passage de l’air (la poussière est piégée par l’air qui fuit à cet endroit). Ces indices peuvent orienter vers des fuites d’air localisées.


  • Hygromètre et thermomètre infrarouge : mesurez le taux d’humidité relative dans différentes pièces avec un petit hygromètre. S’il dépasse en permanence 60 % malgré la ventilation, c’est qu’il y a un excès de vapeur d’eau piégée quelque part. Un thermomètre infrarouge pointé sur les murs et plafonds peut révéler des zones anormalement froides (potentiels ponts thermiques ou infiltrations d’air froid). Une zone froide et humide est un candidat sérieux à la condensation.


  • Test d’infiltrométrie (Blower door) : c’est le diagnostic le plus fiable et précis pour évaluer l’étanchéité à l’air d’un bâtiment. Un professionnel vient installer une porte soufflante hermétique temporaire à l’entrée du logement, munie d’un ventilateur et de capteurs de pression. En mettant la maison en légère surpression ou dépression, on mesure la quantité d’air qui s’échappe par les défauts d’étanchéité. On localise ensuite ces fuites grâce à une caméra thermique ou un générateur de fumée, ce qui permet de voir où l’air passe​. Le test fournit un indice chiffré (le fameux Q4Pa-surf ou le n50) caractérisant la perméabilité à l’air du logement, et un rapport indique les endroits à traiter en priorité. Il coute entre 500 et 1000€ en fonction de la surface du bâtiment.


Une fois les fuites repérées, on peut les colmater afin d’améliorer la performance thermique et réduire les risques d’humidité liés à l’air qui circule dans les parois.


  • Audit énergétique global : au-delà de l’aspect humidité, un audit énergétique par un professionnel identifiera toutes les faiblesses thermiques du logement (isolation, ventilation, système de chauffage…). L’étanchéité à l’air en fait partie. L’auditeur pourra, à l’aide de l’infiltrométrie et d’autres outils, quantifier les déperditions par infiltration et proposer un plan de travaux pour y remédier. Un tel audit est particulièrement utile avant de lancer une rénovation importante, afin de traiter simultanément les problèmes d’humidité, de confort thermique et de facture de chauffage. Demandez votre audit énergétique gratuit


Des solutions pour une maison plus sèche et plus confortable

Améliorer l’étanchéité à l’air du bâti

Si le verdict tombe : votre maison est trop perméable à l’air, il existe des solutions. La priorité sera de colmater les fuites d’air parasites identifiées.


Cela peut passer par :

  • La pose de joints d’étanchéité autour des fenêtres et des portes extérieures (bas de porte, huisseries) pour éliminer les entrées d’air indésirables.

  • Le rebouchage des fissures dans les murs, les plafonds, ou les angles, avec un mastic ou un enduit adapté (y compris les fissures du bâti dissimulées derrière un habillage décoratif).

  • Le traitement des points de pénétration des conduits et canalisations : par exemple, calfeutrer autour des tuyaux traversant un mur, poser des membranes d’étanchéité à l’air au niveau des spots encastrés ou des gaines électriques en plafond.

  • L’installation de cache-prises étanches ou de joints derrière les plaques des interrupteurs pour limiter l’effet de « passoire » des boîtes électriques encastrées sur les murs extérieurs.

  • L’ajout d’un pare-vapeur/frein-vapeur à l’intérieur des parois si vous refaites l’isolation. Une membrane pare-vapeur continue, posée sur la face interne des murs et plafonds (côté chauffé), peut à la fois améliorer l’étanchéité à l’air et empêcher la vapeur d’eau de migrer dans l’isolant​.

    Attention à bien respecter les règles de pose : un pare-vapeur doit être suffisamment perméable à la vapeur côté extérieur pour ne pas emprisonner l’eau dans le mur​. Là encore, faites-vous conseiller par un professionnel, car une erreur de mise en œuvre peut aggraver les problèmes au lieu de les résoudre (condensation dans le mur si le pare-vapeur est mal placé, par exemple).


Parallèlement, il faut maintenir ou améliorer la ventilation du logement. Si vous avez une VMC, assurez-vous de son bon fonctionnement (nettoyage, réparation si besoin). Sinon, envisagez d’en installer une, surtout après avoir bien calfeutré la maison. Une ventilation performante est le complément indispensable d’une étanchéité à l’air renforcée.


Isolation thermique et traitement des ponts thermiques

Améliorer l’étanchéité à l’air va souvent de pair avec améliorer l’isolation thermique. En isolant mieux vos murs, vos combles et vos planchers, vous éliminez les zones froides où l’humidité a tendance à condenser. Par exemple, isoler un mur par l’extérieur supprime le pont thermique au niveau des planchers et des refends : la paroi intérieure reste plus chaude, donc moins de risque que l’eau de l’air s’y dépose. De plus, en rénovant l’isolation, vous pourrez intégrer des membranes d’étanchéité continues limitant les fuites d’air.


Plusieurs techniques existent, mais l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) est souvent considérée comme une solution “2-en-1” très efficace. L’ITE consiste à envelopper la maison d’un manteau isolant (panneaux de polystyrène, de laine de roche, etc.) recouvert d’un enduit ou d’un bardage. Elle traite quasiment tous les ponts thermiques d’un coup et peut améliorer significativement l’étanchéité de l’enveloppe, car on crée une couche continue sans rupture. Les murs extérieurs deviennent étanches à l’eau et mieux étanches à l’air, tout en restant perspirants à la vapeur (selon les matériaux utilisés). Résultat : des parois intérieures plus uniformément chaudes, plus de murs froids ni de condensation, et une nette amélioration du confort.


Si l’ITE n’est pas envisageable (par exemple en copropriété ou pour des raisons architecturales), une isolation intérieure soignée peut aussi apporter un grand gain, à condition de bien gérer les jonctions et d’ajouter un pare-vapeur performant côté intérieur pour éviter que l’air humide ne s’infiltre derrière l’isolant. Là encore, une bonne étanchéité à l’air devra être recherchée lors des travaux (mousse expansive en pourtour de fenêtres, adhésifs d’étanchéité sur les membranes, etc.).


Et l’étanchéité à l’eau dans tout ça ?

N’oublions pas de vérifier l’étanchéité à l’eau du logement, car une infiltration d’eau de pluie peut bien sûr être la cause d’un excès d’humidité (ce serait dommage de calfeutrer toutes les fenêtres si en réalité l’humidité vient d’une tuile cassée ou d’une gouttière bouchée !). Inspectez la toiture, les gouttières, et l’état des façades. Parfois, un simple problème de zinguerie ou de joint défectueux cause des dégâts. Si vous constatez des infiltrations d’eau de pluie, traitez-les en priorité : réparation de la toiture, reprise de l’étanchéité des fenêtres, réfection de l’enduit de façade si nécessaire. Une fois les fuites d’eau réglées, vous pourrez vous concentrer sur les fuites d’air et la ventilation.


L’expertise de DOMODEV : pour un logement sec et performant

En conclusion, lutter contre une maison trop humide nécessite souvent d’agir sur plusieurs leviers : supprimer les infiltrations d’air parasites, renforcer l’isolation pour supprimer les parois froides, et assurer un bon renouvellement d’air. C’est un investissement gagnant sur toute la ligne, car vous améliorez à la fois la santé du bâtiment (qui ne va plus se dégrader avec l’humidité), la santé des occupants (moins de moisissures, donc un air plus sain) et le confort thermique (fini les courants d’air et la sensation de froid humide). De plus, une maison étanche et bien isolée consomme moins de chauffage : vos économies d’énergie augmenteront.


Pour obtenir un tel résultat, il est fortement conseillé de faire appel à des professionnels de la rénovation énergétique.


Par exemple, DOMODEV est une entreprise spécialisée dans l’isolation thermique par l’extérieur et le ravalement de façades. Ces deux types de prestations, combinées, permettent d’améliorer drastiquement l’étanchéité à l’air et la performance globale d’un logement. L’isolation par l’extérieur réalisée par DOMODEV crée une enveloppe continue qui supprime les ponts thermiques et élimine de nombreuses fuites d’air. Le ravalement de façade, de son côté, assure l’imperméabilité à l’eau en rénovant les enduits et en traitant les fissures, tout en embellissant votre maison.


En faisant intervenir un spécialiste comme DOMODEV, vous bénéficierez d’un diagnostic personnalisé : identification des sources d’humidité, contrôle de l’état de l’isolation et de la ventilation, test d’étanchéité si besoin. Le savoir-faire de ces experts permettra de déterminer les travaux adaptés – qu’il s’agisse de poser un isolant extérieur, de remplacer des menuiseries, de refaire un enduit ou d’installer une ventilation efficace. Au final, vous retrouverez un intérieur sain, confortable hiver comme été, sans condensation ni moisissures. Améliorer l’étanchéité à l’air de votre maison, c’est offrir une deuxième jeunesse à votre habitat et dire adieu aux murs humides !



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